Sans citer les Etats-Unis, ni le nom de son président, Alain Berset, le président de la Confédération, a voulu faire passer son message, cette semaine, à l’occasion de la 73e Assemblée de l’Organisation des Nations unies (ONU), à New York: «Une politique axée sur le protectionnisme commercial et l’égoïsme a le vent en poupe. Elle n’apportera pas de réponses aux déséquilibres actuels.» Cela n’a pas la force de ton de son homologue français Emmanuel Macron, plus agressif face au discours d’ouverture de Donald Trump, mais ça a le mérite d’être clair.
Le jet lag, pas plus que l’agenda de ministre, n’ont visiblement altéré les capacités de réaction d’Alain Berset. Arrivé lundi sur les bords de l’East River, il reprend l’avion pour la Suisse aujourd’hui. Il aura enchaîné les rencontres de travail et les réceptions officielles à une cadence soutenue. Le tout dans un univers surprenant. Plus de 130 chefs...