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«Le Mali, bon élève sur le papier»

L’association En Quête d’ailleurs forme des duos de reporters entre la Suisse et l’étranger. Avec elle, notre journaliste Bayron Schwyn est allé au Mali pour rendre compte des violences faites aux femmes. Son commentaire.

07 sept. 2019, 05:30
Une femme chevauchant sa moto dans les rues de la capitale Bamako.

«Le Mali est champion, il a ratifié presque toutes les conventions, tous les traités internationaux relatifs aux droits des femmes. Ne manque plus qu’à les appliquer», m’a soufflé une militante féministe.

Sur le papier, il est vrai que le Mali fait figure de bon élève: il a notamment ratifié la Convention onusienne sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Mieux, en décembre 2015, la loi 052 a institué des quotas de genre lors des élections et dans l’administration.

Mais ça, c’est sur le papier. Dans les faits, c’est bien plus compliqué et les moyens pour respecter les engagements pris sont dérisoires. Alors pourquoi parapher ou promulguer ces textes? Parce qu’ils permettent au Mali de montrer sa bonne volonté et ainsi d’être bien vu par la communauté internationale. Il en va des accords de paix de 2015 nécessaires pour venir à bout de la crise politique...

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