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Le Guatemala face à une élection chaotique

Dans ce pays miné par une forte émigration, la présidentielle est marquée par la corruption et des menaces de mort.

15 juin 2019, 00:01
In this June 12, 2019 photo, Thelma Cabrera, presidential candidate of the Movement for the Liberation of the People, MLP, campaigns in Palin, Guatemala. Guatemala will hold general elections on June 16. (AP Photo/Moises Castillo) The Week That Was in Latin America Photo Gallery

Plus de huit millions d’électeurs sont appelés à voter, demain, au Guatemala, pour les élections présidentielle, municipales et parlementaires. La campagne a été marquée par l’exclusion de la compétition d’une figure de la lutte anticorruption et des menaces de mort.

Les Guatémaltèques voteront, cette fois encore, avec l’espoir, jusqu’ici déçu, de trouver la solution aux maux du pays: la corruption, la pauvreté, la violence et l’exode de milliers d’habitants en quête du «rêve américain».

Alors qu’elle figurait parmi les favoris, Thelma Aldana, une ancienne juge anticorruption et ex-procureure générale, a été évincée, début avril, par la justice, après des plaintes d’adversaires politiques sur de présumés détournements alors qu’elle était à tête du Parquet guatémaltèque, de 2014 à 2018.

Fuite aux Etats-Unis

Pour l’Alliance pour les réformes, qui réunit une quarantaine d’organisations de la société civile, son exclusion a été décidée «manifestement en représailles des enquêtes pour corruption qu’elle a...

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