Une semaine bientôt après deux attaques de tankers en mer d’Oman imputées à l’Iran par Washington, les partisans d’une riposte militaire contre Téhéran se font rares. Les Emirats arabes unis (EAU), alliés de Donald Trump dans sa politique de «pressions maximales» contre l’Iran, s’opposent à un conflit armé avec la République islamique.
«Les Émirats travaillent dur pour une désescalade de la situation. La région ne peut pas se permettre une guerre, affirme Anwar Gargash, le secrétaire d’État en charge des Affaires étrangères. Nous devons examiner la situation avec sagesse et trouver des moyens politiques qui répondent aux vraies inquiétudes que nous affrontons tous», recommande-t-il.
Divergences
L’Arabie saoudite, de son côté, souffle le chaud et le froid. D’un côté, le Conseil des ministres présidé par le roi Salman a appelé, hier, à une «riposte décisive» aux menaces qui pèsent sur les approvisionnements de pétrole. De l’autre, le prince héritier Mohammed...