Le FN divise même à l'intérieur de l'UMP

La posture à adopter face à la percée du Front national (FN) lors des élections cantonales françaises agite les états-majors des partis politiques avant le deuxième tour de dimanche prochain. Lors du premier tour, le FN a obtenu plus de 15% des voix, talonnant l'UMP et ses 17%. L'UMP a défini sa stratégie dès dimanche soir par la voix de son secrétaire général, Jean-François Copé: «Ni alliance avec le FN, ni front républicain.». Une stratégie validée par le président Nicolas Sarkozy, qui a confirmé hier son refus du «front républicain». Cette prise de position a fait grincer des dents au sein de la majorité. Le premier ministre François Fillon a appelé hier à voter contre le FN, estimant qu'«aucune voix de la droite et du centre ne doit se porter sur l'extrême-droite». «Nous devons rappeler nos valeurs et nos valeurs ne sont pas celles du Front national», a-t-il affirmé. La gauche appelle pour sa part à faire barrage au FN, quitte à voter pour l'UMP. /ats-afp-reuters