L’annonce a constitué un coup de théâtre pour les électeurs. Hier, le président Abdulla Yameen a déclaré à la télévision qu’il acceptait sa défaite à la présidentielle. Avant le scrutin, beaucoup de Maldiviens étaient convaincus qu’il s’accrocherait au pouvoir. N’avait-il pas nommé ses fidèles à des postes clés de la commission électorale? La presse étrangère, incapable d’obtenir des visas, avait été écartée. Les Etats-Unis et l’Union européenne avaient menacé le régime, très dépendant du tourisme, de sanctions si le scrutin était irrégulier.
Seulement voilà: l’élection a tourné au référendum anti-Yameen. Ce dernier a obtenu 41% face au candidat du Parti démocratique des Maldives (PDM), Ibrahim Solih, qui a raflé plus de 58% des suffrages, dès le premier tour. La participation a atteint 89%, un record.
L’Inde se réjouit
La victoire d’Ibrahim Solih est un coup dur pour Pékin. La Chine a débloqué 1,3 milliard de dollars de prêts pour financer...