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Le défi de la dette pour le nouveau gouvernement

18 juin 2011, 10:53

Le premier ministre grec, Georges Papandréou, a nommé hier un nouveau gouvernement, marqué par l'arrivée de ténors socialistes, tel Evangélos Vénizélos au ministère critique des Finances. Le responsable de ce portefeuille devra prendre à bras-le-corps la crise grecque.

Le premier défi pour le nouveau gouvernement sera de faire adopter d'ici la fin du mois un projet de loi d'austérité, vivement contesté par la rue et une partie de la base du parti socialiste au pouvoir, mais jugé indispensable par les créanciers du pays pour débloquer une seconde aide financière à la Grèce, au bord du défaut de paiement.

Evangélos Vénizélos, auquel revient également le poste de vice-premier ministre, devra notamment obtenir de la base des députés rétifs un vote de confiance qui doit être organisé d'ici mardi. Lors de la passation de pouvoir, il a fait part de sa volonté de «continuer» la politique de rigueur tout en appelant à «un consensus politique» et à la «mobilisation» générale ralliant opposition et société.

Accord Merkel-Sarkozy

Après avoir multiplié ces dernières semaines les annonces discordantes sur les modalités d'une aide supplémentaire à la Grèce, les deux principaux pays créanciers du pays, la France et l'Allemagne, semblaient hier faire des efforts pour ressouder leurs rangs face à la crainte d'une réaction en chaîne dans toute l'Europe, en cas de défaut d'Athènes sur sa dette.

Hier, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés à Berlin ont convenu qu'il fallait chercher une solution rapide à ce problème de dette, avec une participation volontaire des créanciers privés. / ats-afp-reuters

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