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Le déclin d’un mariage de raison

Le référendum sur la sortie éventuelle du Royaume-Uni de l’Union européenne sonne un peu comme le verdict de quatre décennies de défiance.

07 juin 2016, 01:25
ZUR BREXIT-ABSTIMMUNG UEBER DEN VERBLEIB GROSSBRITANNIENS IN DER EUROPAEISCHEN UNION AM DONNERSTAG, 23. JUNI 2016, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG - epa05259831 EU IN OUT bar coasters are pinned to ale taps at a pub in Westminster, London, Britain, 15 April 2016. The EU referendum campaign officially kicked off the same day with the 'Britain Stronger in Europe' and 'Vote Leave' to begin criss crossing the UK in order to get their message to the voters. Britain will vote on 23 June 2016 wether to remain in the EU or to leave. (KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN) GROSSBRITANNIEN REFERENDUM BREXIT

Pascal Baeriswyl

Mariage boiteux, divorce heureux? A l’heure où les sondages montrent toujours au coude-à-coude partisans et adversaires d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (référendum le 23 juin prochain), c’est un peu toute l’histoire de ce couple mal assorti qui remonte à la surface. Un mariage de raison, parfois déçu, souvent tendu, et qui perdure pourtant depuis plus de 40 ans. Rappel des faits.

Un accouchement dans la douleur

«Les Etats-Unis d’Europe». Si l’expression est attribuée historiquement à Victor Hugo, Winston Churchill la reprit à son compte, en 1946, lors d’une conférence à Zurich. Mais le héros de la Seconde Guerre mondiale imaginait alors son pays en «spectateur» bienveillant et non en acteur de cette future construction.

De fait, la genèse de l’entrée du Royaume-Uni dans la Communauté économique européenne (CEE, précurseur de l’Union européenne) est le fruit doux-amer de l’après-guerre et de ses rapports de force géopolitiques. Par...

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