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Le cobra noir de l'île de Sao Tomé n'a pas été importé par l'homme

Les cobras noirs de l'île de Sao Tomé, dans le Golfe de Guinée, n'ont pas été importés par l'homme mais est bel et bien originaire des lieux. Il ne fait pas partie de l'espèce largement répandue de najas qui vit principalement en Afrique occidentale et centrale.

04 oct. 2017, 13:34
On pensait au début que les serpents présents sur l'île avaient été introduits par les colons portugais dans le but de limiter la prolifération de rats.

Le mystère de l'origine des cobras noirs de l'île de Sao Tomé, située dans le Golfe de Guinée, a été percé par une équipe de scientifiques portugais, suisses et américains. Le serpent est une espèce propre et n'a pas été importé par l'homme comme on l'a cru.

Jusqu'à présent, les zoologues considéraient que les cobras de l'île, située à 300 kilomètres des côtes du Gabon, faisaient partie de l'espèce largement répandue de najas qui vit principalement en Afrique occidentale et centrale, a indiqué mercredi le Museum d'histoire naturelle de Genève.

Ils pensaient que les serpents présents sur l'île avaient été introduits par les colons portugais dans le but de limiter la prolifération de rats. L'équipe internationale de chercheurs qui a étudié la morphologie et la génétique des individus de cette population insulaire arrive à une interprétation très différente.

Les cobras de l'île de Sao Tomé n'appartiennent en fait pas à l'espèce continentale, mais à une espèce nouvelle et distincte que les scientifiques ont baptisé Naja peroescobari. L'origine de ce serpent est donc naturelle et beaucoup plus ancienne, fait savoir le Museum de Genève.

Cette découverte plaide en faveur d'une protection durable et raisonnable de cette espèce de serpent, en dépit de l'importante dangerosité de son venin, souligne l'institution genevoise. Considérés comme appartenant à une espèce invasive, les cobras de l'île de Sao Tomé sont en effet aujourd'hui systématiquement tués.

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