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Le camp Sarkozy passe à la contre-attaque

Nicolas Sarkozy et sa garde rapprochée ont contre-attaqué hier dans la controverse qui vise le fils du président français. Celui-ci est en passe d'accéder à la présidence de la société d'aménagement du plus grand quartier d'affaires d'Europe, la Défense, près de Paris.

14 oct. 2009, 09:20

«Tout ce qui donne en pâture une personne, sans fondement, de façon excessive, c'est jamais bien», a lancé Nicolas Sarkozy, interrogé à l'issue d'un discours sur l'éducation à l'Elysée. «Vous suivez les polémiques, parfois vous les précédez et moi je dois suivre les réformes et résoudre les problèmes», a-t-il ajouté.

Sur le fond, les proches du président ont répondu aux accusations de «népotisme» en arguant que le jeune homme, âgé de 23 ans, n'avait pas «moins de droits» parce qu'il est le fils cadet du chef de l'Etat.

«Jean Sarkozy n'a pas plus de droits que d'autres, pas moins non plus (...) Ce n'est pas parce qu'il est le fils du président de la République qu'il en a moins», a réagi le conseiller spécial du président, Henri Guaino.

Même le Premier ministre, François Fillon, a commenté la probable future élection de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense (Epad), assurant que le jeune homme était légitime, à ses yeux, pour assumer ces fonctions. Et de rappeler que «Jean Sarkozy a été élu, d'abord, par les électeurs des Hauts-de-Seine (pour devenir conseiller de ce département à l'ouest de Paris, en mars 2008), ensuite par ses pairs, pour devenir le chef de la majorité (de droite) du Conseil général (assemblée)» du département.

Devant le tir de barrage que suscite cette nouvelle étape de son ascension politique, l'intéressé a lui-même réagi dans deux quotidiens populaires. «Est-ce que je suis illégitime pour me présenter à une élection au prétexte que je m'appelle Sarkozy?», demande-t-il. «Quoi que je dise, quoi que je fasse, je serai critiqué», poursuit-il. Mais le feu semblait difficile à éteindre. Une pétition lancée sur internet pour demander à Jean Sarkozy de terminer ses études d'abord - il est en deuxième année de droit - et de faire quelques stages en entreprise recueillait hier près de 43 000 signatures. /ats-afp

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