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Le Burkina Faso sombre dans la violence

Une attaque djihadiste suivie de rixes communautaires a fait au moins 62 morts, depuis dimanche, dans le nord du pays.

05 avr. 2019, 00:01
epa04476961 A man from Burkina Faso walks through Place de la Nation, scene of mass protests last week in Ouagadougou, Burkina Faso, 05 November 2014. President Blaise Compaore on 31 October 2014 resigned following the violent protests against his bid to change the constitution to extend his rule of 27 years. Presidential guard commander Lieutenat-Colonel Isaac Zida assumed the role of transitional leader but the African Union (AU) has issued the military a two-week time frame to hand power to a civilian ruler or face sanctions.  EPA/LEGNAN KOULA BURKINA FASO ALLTAG

la tuerie n’est pas la première et confirme l’engrenage de violence dans lequel est pris le nord du Burkina Faso. Ces derniers jours, un village proche d’Arbinda, non loin de la frontière malienne, a été le théâtre de violences, mêlant djihadisme et défiances tribales, qui ont fait 62 morts.

La série meurtrière s’est ouverte dans la nuit de dimanche, quand des islamistes armés ont investi la petite communauté. Les terroristes se sont dirigés vers la maison du chef du village, le cheikh Werem, avant de l’assassiner avec son fils et son neveu. Dans la foulée de ce triple meurtre, les populations terrorisées ont fui en masse vers Arbinda des villages alentour.

La tension est vite montée, comme la haine contre les Peuls. Les rivalités entre cette ethnie de pasteurs et les agriculteurs Mossis ou Kouroumbas sont très anciennes mais ont été exacerbées depuis que les Peuls sont massivement assimilés...

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