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Le bureau de Kadhafi détruit par des bombardements

25 avr. 2011, 09:21

Le bureau du colonel Mouammar Kadhafi, situé dans son immense résidence à Tripoli, a été détruit par une frappe aérienne de l'Otan dans la nuit de dimanche à lundi. A Misrati, des combats meurtriers se sont poursuivis dimanche.

45 personnes ont été blessées, dont 15 grièvement, dans le  bombardement du bureau du colonel Kadhafi, a indiqué un responsable  libyen accompagnant les journalistes sur place, en affirmant ignorer s'il y avait d'autres victimes sous les décombres. «Il s'agit d'une tentative d'assassinat du colonel Kadhafi», a-t-il affirmé.

Une salle de réunion, en face du bureau du colonel Kadhafi, a été  touchée par le souffle de l'explosion et partiellement détruite, a  constaté un journaliste de l'AFP.

L'Otan avait déjà visé vendredi soir le secteur de Bab Al-Aziziya, où se trouve la résidence du dirigeant libyen, touchée par une frappe aérienne dès le 19 mars dernier.

Fortes explosions
De fortes explosions avaient été ressenties lundi vers 00H10  locale (22H10 GMT dimanche) dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne, cible depuis vendredi de raids intensifs de l'Otan. Les détonations, les plus fortes ayant secoué la capitale jusqu'ici, ont fait trembler l'hôtel hébergeant les correspondants de la presse étrangère à Tripoli, non loin du centre ville.

La retransmission des émissions des télévisions d'Etat libyennes a été coupée momentanément tout de suite après les explosions, avant de reprendre quelques minutes plus tard, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Tribus
A Misrata, les explosions de roquettes et d'obus et tirs de mitrailleuses n'ont pas cessé dimanche, faisant 12 morts et une soixantaine de blessés, selon un médecin. L'annonce d'une suspension des opération «est un leurre», a déclaré le colonel Omar Bani, porte-parole militaire du Conseil national de transition.

Selon le colonel Bani, le régime veut faire croire au monde que le conflit est «une guerre civile entre les tribus libyennes, mais ce n'est pas vrai». «La plupart des tribus dans la région de Misrata sont liées entre elles et ne tomberont donc pas dans ce piège», a indiqué un porte-parole du CNT Abdel Hafiz Ghoga.

Samedi soir, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, avait assuré que les forces gouvernementales avaient «suspendu leurs opérations» à Misrata, grande ville côtière rebelle à 200km à l'est de Tripoli, où se concentrent actuellement les combats entre rebelles et forces gouvernementales. /ats

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