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La tension reste extrêmement vive

29 nov. 2010, 12:18

Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont entamé hier des manœuvres aéronavales communes en mer Jaune tandis que la Corée du Nord déployait des missiles dans la région. Alliée de Pyongyang, la Chine assurait de son côté miser sur la diplomatie pour réduire la tension dans la péninsule.

La Corée du Nord, dont le leader Kim Jong-il, malade, se préparerait à laisser les rênes du dernier bastion stalinien de la planète à son plus jeune fils, a placé sur leurs pas de tir des missiles sol-sol ainsi que des missiles sol-air dans la zone de discorde. La tension est brusquement montée lorsque la Corée du Nord a bombardé mardi l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, dans un secteur revendiqué par les deux pays, tuant deux «marines» sud-coréens et deux civils. Hier, Séoul a conseillé aux journalistes de quitter l'île.

La Chine s'est engagée pour sa part à empêcher une détérioration de la situation. Une délégation officielle chinoise a été reçue à Séoul par le président Lee Myung-Bak, qui a demandé à Pékin de jouer un rôle accru pour la paix en tant que principal allié de Pyongyang. «Nous demandons que la Chine contribue à la paix dans la péninsule coréenne en adoptant une position plus équitable et responsable sur les liens entre les deux Corées», a déclaré le chef de l'Etat sud-coréen. Pékin a admis que la situation actuelle était «inquiétante». Le président de l'Assemblée populaire suprême, le parlement de Corée du Nord, est attendu mardi en Chine. Pékin suggère des pourparlers début décembre entre les six pays participant aux négociations sur le programme nucléaire nord-coréen - Chine, Japon, Etats-Unis, Russie et les deux Corées. Mais on ignore si Pyongyang a accepté de participer à une telle réunion. /ats-afp

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