Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est «optimiste» sur la possibilité de pourparlers directs sur le Yémen, que la Suisse est prête à accueillir. Hier à Genève, il est resté toutefois prudent alors que plus de deux milliards de dollars ont désormais été promis pour ce pays. Après trois ans de conflit, les «perspectives sont positives», mais «je n’ai pas dit que j’étais très optimiste», a-t-il toutefois nuancé. «Il y a une opportunité. Et cette opportunité doit être saisie.»
Son nouvel émissaire pour le Yémen Martin Griffiths s’est rendu récemment à Ryad et Sanaa. Il doit prochainement rejoindre plusieurs pays. Dont Oman, où ont eu lieu, il y a trois semaines, des discussions secrètes entre Saoudiens, qui mènent la coalition internationale favorable au président yéménite en exil Abd Rabbou Mansour Hadi, et rebelles houthis.
Solution militaire impossible
Après des pourparlers en Suisse, les négociations s’étaient déplacées au Koweït, où...