Cette adaptation des valeurs pour l'iode, le césium et le plutonium permet de mieux protéger le consommateur et d'harmoniser la réglementation suisse à celles de l'UE et du Japon, indique aujourd'hui l'Office fédéral de la santé publique dans un communiqué.
Une harmonisation est judicieuse pour éviter des entraves au commerce. Du point de vue sanitaire, ce ne serait toutefois pas nécessaire, selon un spécialiste de l'OFSP.
Les produits importés de l'archipel représentent un millième de l'alimentation des Helvètes et leur importation ne cesse de diminuer depuis la catastrophe. Ils n'en font pas moins l'objet de contrôles à la douane, qui n'ont pour l'heure révélé aucune anomalie.
A ce jour, tous les échantillons se sont révélés négatifs, et la marchandise a pu être commercialisée. Les denrées alimentaires provenant du Japon et mises en vente en Suisse ne présentent aucun danger pour la santé, assure l'OFSP. Les résultats des mesures sont en outre publiés sur le site internet de l'OFSP. /ats