Cinquante mille euros: c'est la contribution de la Suisse à la tenue de pourparlers secrets qui ont réuni divers groupes de l'opposition syrienne pendant plusieurs mois à Berlin. Révélée hier par le "Tages-Anzeiger", l'information est confirmée par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), qui se défend d'avoir dérogé au principe de neutralité.
Rien n'avait filtré jusqu'à ce que le magazine américain "Foreign policy" publie un compte-rendu de ces tractations berlinoises, le 20 juillet sur son site web. On y apprend que, ces six derniers mois, une quarantaine de représentants des différentes composantes de l'opposition au régime de Damas, dont l'Armée de libération syrienne (ALS), se sont rencontrés en toute discrétion dans la capitale allemande. Leur but: préparer la mise en place d'un nouveau pouvoir après la chute de Bachar al-Assad.
Préparer le jour d'après
Baptisées "The Day After" (le jour d'après), les réunions se sont tenues à l'initiative de...