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La SNCF, premier test pour Macron

La grève des cheminots qui débute aujourd’hui en France s’annonce très suivie. L’issue sera décisive pour le chef de l’Etat.

03 avr. 2018, 00:01
epa06619825 French TGV trains sit in the train depot of France's national rail network SNCF in Charenton-le-pont, during a nation-wide strike day affecting public transport, namely SNCF train travel, outside Paris, France, 22 March 2018. A national strike day was called by public sector workers and labor unions to defend labor rights and pensions.  EPA/IAN LANGSDON FRANCE TRANSPORT STRIKE

Le bras de fer a commencé entre Emmanuel Macron et les cheminots, en lutte contre la réforme de la SNCF, annoncée fin février par le gouvernement. La mobilisation s’annonce massive aujourd’hui et demain parmi les salariés de l’entreprise ferroviaire: selon les indications données en début de semaine, ils seraient 47% du personnel à s’être déclarés grévistes, dont 95% des contrôleurs, 90% des aiguilleurs et 77% des conducteurs. La grève s’annonce ainsi massive, avec environ un train à grande vitesse (TGV) sur dix, et un train express régional (TER) sur cinq. Certaines lignes internationales devraient en revanche être davantage préservées, avec notamment neuf Thalys sur dix et 75% d’Eurostar. Il ne devrait en revanche y avoir aucun train vers la Suisse, l’Espagne et l’Italie.

Les syndicats protestent contre la fin du statut spécial de cheminot, les modalités d’ouverture à la concurrence, ou encore la transformation de la SNCF en société...

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