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La Russie s’offre un cosmodrome

Le premier tir d’une fusée Soyouz depuis le centre de Vostochny, dans l’Est, marque la volonté du président russe, Vladimir Poutine, de s’affranchir de la base Baïkonour, au Kazakhstan, pour laquelle Moscou paye 115 millions de loyer.

28 avr. 2016, 00:19
epa05268945 A handout picture made available by the press service of the Russian State Corporation 'Roscosmos' shows Russian specialists near the Soyuz-2.1a rocket at an assembly department at the Vostochny cosmodrome, outside Uglegorsk, Amur region, Russia, 20 April 2016. The launch of Soyuz-2.1a rocket with Lomonosov, Aist-2D and SamSat-218 satellites onboard is scheduled from Vostochny cosmodrome for 27 April 2016. It will be the first launch from the new Russian Cosmodrome.  EPA/ROSCOSMOS / HANDOUT BEST QUALITY AVAILABLE HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES RUSSIA VOSTOCHNY LAUNCH PREPARATIONS

Moscou

PIERRE AVRIL

Après un intermède de dix ans, c’est du ciel de l’Extrême-Orient russe, et non plus de Baïkonour, au Kazakhstan, que doit être lancée, ce matin (la mise à feu aurait dû avoir lieu hier), une fusée Soyouz civile équipé de trois satellites scientifiques. À 4h01, heure de Paris, le lanceur Soyouz 2.1a devrait décoller du tout nouveau cosmodrome de Vostochny, près de Khabarovsk, destiné à incarner la fierté spatiale russe. Le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, sera présent lors de cet événement, élevé au rang de «projet national prioritaire».

Soyouz placera en orbite le satellite Lomonossov, conçu par l’université moscovite du même nom. Ce dernier est notamment destiné à observer les sursauts gamma, des phénomènes astrophysiques très énergétiques marqués par une brutale irradiation de lumière, ainsi que les phénomènes lumineux transitoires, comme des éclairs accompagnant les orages et visibles dans la haute atmosphère. Le second satellite, Aïst-2D,...

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