Ironie douceâtre du Brexit: le plus important contingent politique britannique au nouveau Parlement européen sera celui de Nigel Farage… qui veut en sortir au plus vite. En 2014, le souverainiste britannique arrivait déjà en tête, avec son parti de l’époque, l’Ukip (United Kingdom Independence Party), créant un traumatisme dans la classe politique qui avait mené au référendum sur la sortie de l’UE en 2016. Après l’échec du gouvernement conservateur à mener à bien ce processus, Farage tient sa revanche. A la tête de son nouveau Parti du Brexit, créé pour l’occasion deux mois plus tôt, il provoque un séisme encore plus grand sur l’échiquier politique à Westminster. Avec près de 32% des voix, il s’arroge 29 des 73 sièges d’eurodéputés «intérimaires» britanniques. Fort de ce succès, il réclame de participer aux négociations sur la sortie de l’UE, même si celles-ci sont inexistantes après l’échec de Theresa May à faire...
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La revanche de Farage et son Parti du Brexit
Fort de son succès aux élections européennes, Nigel Farage réclame de participer aux négociations sur la sortie de l’UE.
Brexit Party leader Nigel Farage, center left, speaks to the media at an event to mark the gains his party made in the European Elections, in London, Monday, May 27, 2019. In results announced Monday for all regions of the U.K. except Northern Ireland, the Brexit Party had won 29 of the 73 British EU seats up for grabs and almost a third of the votes. (AP Photo/Vudi Xhymshiti) Britain European Elections
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