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La reine de l’Europe sème le doute

A l’heure d’importantes échéances, dont le Brexit, l’Allemagne apparaît moins en pointe dans l’UE.

07 nov. 2018, 00:01
epa07100505 (L-R) Spain's Prime Minister Pedro Sanchez, German Federal Chancellor Angela Merkel and French President Emmanuel Macron at the start of the European Council summit in Brussels, Belgium, 17 October 2018. European Union leaders will meet during a dinner to discuss a possible Brexit deal.  EPA/OLIVIER HOSLET BELGIUM EU COUNCIL SUMMIT

La décision d’Angela Merkel d’abandonner la présidence de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), en décembre, et de ne pas briguer sa propre succession à la tête du gouvernement allemand, en 2021, ne laisse de susciter des interrogations dans l’UE.

La chancelière disposera-t-elle encore, ces prochaines années, d’une autorité suffisante pour faire progresser des dossiers européens prioritaires, tels que la gestion des migrations, le Brexit, l’endiguement du national-populisme ou encore l’approfondissement de l’Union économique et monétaire européenne? Les avis sont extrêmement partagés. Christian Behrendt, constitutionnaliste à l’Université de Liège et grand spécialiste de la politique allemande – il possède la double nationalité allemande et belge –, lui, est confiant.

En annonçant récemment sa future abdication, la «reine de l’Europe» n’a-t-elle pas déjà perdu son pouvoir?

Angela Merkel a déclaré qu’elle n’avait aucune intention de démissionner avant la fin de la législature, en 2021. Le signal qu’elle a lancé est clair:...

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