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La pression maximale de Trump sur les Palestiniens

Washington a fermé le bureau de représentation palestinienne et supprimé 25 millions de dollars d’aide. Par ailleurs, l’administration a menacé la Cour pénale internationale si elle s’en prenait à des Américains.

11 sept. 2018, 00:01
President Donald Trump, center, accompanied by Secretary of State Mike Pompeo, left, speaks to members of the media on the South Lawn outside the Oval Office in Washington, Friday, June 1, 2018, after meeting with former North Korean military intelligence chief Kim Yong Chol. After the meeting Trump announced that the Summit with North Korea will go forward. (AP Photo/Andrew Harnik) Trump US North Korea

Dans une nouvelle offensive sur la scène internationale, l’Administration Trump a fait coup double hier: elle a annoncé la fermeture de la représentation diplomatique palestinienne à Washington, ainsi qu’un plan de bataille sans précédent contre la Cour pénale (CPI) de La Haye.

Les deux volets ont l’air d’être sans rapport. En fait, la loi ayant autorisé l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à ouvrir un bureau dans la capitale américaine, en 1994, a été amendée par le Congrès après l’entrée en fonction de la CPI en 2002, soumettant son accréditation à l’interdiction d’attaquer Israël devant cette cour, non reconnue par les Etats-Unis. Or, en mai, après le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, le président Mahmoud Abbas a demandé au procureur de La Haye d’ouvrir une enquête sur «les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et l’apartheid» d’Israël envers les Palestiniens.

«Les Etats-Unis seront toujours au côté...

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