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La police irakienne mise en accusation

27 oct. 2009, 04:15

Les forces de sécurité étaient montrées du doigt hier après un double attentat visant des bâtiments officiels où étaient réunis les trois principaux dirigeants du pays pour fixer l'organisation des élections générales prévues en Irak le 16 janvier. Le bilan de l'attaque se monte à 155 morts.

«Il s'agit d'une faute humaine. Une caméra fixée sur le bâtiment du Ministère de la justice (visé par l'attaque) a filmé l'attentat suicide. C'était un camion Renault blanc de la compagnie d'eau de Falloujah. Comment a-t-il pu arriver jusqu'ici et passer tous les barrages?», a affirmé le gouverneur de Bagdad.

La ville sunnite de Falloujah, à 60 km à l'ouest de Bagdad, fut longtemps la place forte de l'insurrection et notamment d'al-Qaïda. Selon lui, dans le second attentat, qui visait le siège du gouvernorat de Bagdad, c'est un minibus Kia qui a explosé. Des barrages supplémentaires ont été mis en place lundi dans la capitale pour les funérailles des victimes du double attentat suicide.

Le général Mohammad al-Askari, porte-parole du Ministère de la défense, a pour sa part annoncé l'arrestation de «plusieurs personnes impliquées dans les attentats».

«Les informations que nous possédons confirment l'implication d'al-Qaïda et des baassistes dans l'attaque de dimanche», a-t-il assuré. Intervenues à quelques minutes d'intervalle, ces deux attaques ont pris pour cible le Ministère de la justice et le siège du gouvernorat de la province de Bagdad, près des berges du Tigre.

Cet attentat, le plus meurtrier depuis deux ans dans la capitale irakienne, a jeté le doute sur la capacité du premier ministre chiite, Nouri al Maliki, à maintenir la sécurité dans le pays à trois mois des élections législatives. /ats-afp

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