La Nouvelle-Calédonie reste française. À l’issue du référendum organisé hier, le non à l’indépendance l’a emporté avec 56,4% des voix. Un résultat pressenti par les sondages de ces derniers jours. À 18 000 kilomètres des bureaux de vote calédoniens, Emmanuel Macron, le président français, s’est exprimé depuis l’Élysée. «Je dois dire l’immense fierté que nous ayons ensemble passé cette étape historique. Je veux aussi dire la fierté pour le chef de l’État que la majorité des Calédoniens aient choisi la France», a-t-il salué. Le référendum avait été prévu par l’accord de Nouméa signé en 1998. Son but consistait à poursuivre la réconciliation entre Kanaks, peuple autochtone, et Caldoches, population d’origine européenne, après de violentes insurrections dans les années 1980.
«Ce jour (dimanche) était le rendez-vous que les Calédoniens et l’État s’étaient donné pour surmonter les divisions. Je veux relever ici la promesse tenue depuis trente ans. J’ai en mémoire...