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La Maison-Blanche déclare les Etats-Unis "en guerre contre l'EI"

Les Etats-Unis se sont déclarés vendredi en "guerre" contre les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

13 sept. 2014, 08:19
Les Etats-Unis ont entrepris vendredi la formation d'une coalition pour combattre l'Etat islamique (EI) en Irak. La Maison-Blanche a appelé ses alliés de l'OTAN à se joindre à Washington, tout en excluant d'envoyer des troupes au sol.

La Maison-Blanche a déclaré vendredi que les Etats-Unis étaient en "guerre" contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI). Cette mise au point fait suite après un flottement sémantique sur la stratégie annoncée mercredi par le président américain Barack Obama.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en tournée au Moyen-Orient pour réunir la coalition la plus large possible contre l'EI, a semblé réticent à utiliser le terme de "guerre" pour qualifier l'élargissement de l'opération militaire américaine contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie. Mais vendredi, le Pentagone et la Maison-Blanche ont laissé peu de doute sur leur manière de voir le conflit.

"Les Etats-Unis sont en guerre contre l'EI de la même manière que nous étions en guerre contre Al-Qaïda et ses alliés dans le monde", a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest.

Même message chez le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby: "Nous sommes en guerre contre l'EI de la même manière que nous sommes en guerre et continuons de l'être avec Al-Qaïda et ses alliés", a-t-il dit.

"Juguler le terrorisme"

Le secrétaire d'Etat John Kerry avait préféré la veille parler d'"opération antiterroriste de grande envergure", dans une interview à la chaîne américaine CBS.

"Le mot 'guerre' est une mauvaise terminologie et analogie, mais le fait est que nous sommes engagés dans un effort international d'importance pour juguler le terrorisme", avait-il déclaré.

Washington a par ailleurs répété vendredi qu'une coordination entre le régime du président syrien Bachar al-Assad et les Etats-Unis contre l'EI restait hors de question.

"Il a créé ce vide sécuritaire. Nous n'allons pas travailler avec lui", a dit Marie Harf, porte-parole adjointe du département d'Etat. Une réponse à une responsable syrienne qui avait plaidé un peu plus tôt vendredi pour l'inclusion de Damas dans la coalition internationale.

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