Il s'agit du premier groupe de migrants, surtout Syriens et Irakiens, qui a été autorisé à traverser cette frontière, principale route des Balkans à destination des pays de l'Europe du Nord, depuis lundi après-midi, lors des heurts survenus entre des réfugiés et des policiers macédoniens.
Un groupe de 300 personnes avait alors tenté de forcer la barrière frontalière avant d'être repoussé par la police macédonienne, qui avait fait usage des gaz lacrymogènes. Depuis ces incidents, Skopje a augmenté le nombre de ses soldats et de ses policiers à la frontière avec la Grèce "pour des raisons préventives", selon Natalija Spirova Kordic, porte-parole de la police.
En raison des restrictions imposées initialement par l'Autriche, suivie par d'autres pays européens et des Balkans de l'ouest concernant le nombre de migrants autorisés à entrer sur leur territoire, des milliers de migrants et réfugiés sont bloqués côté grec à la frontière avec la Macédoine depuis le week-end.