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La Libye est toujours divisée entre deux gouvernements

La France maintient l’objectif électoral de l’année prochaine.

23 déc. 2017, 00:01

Sans un empêchement de dernière minute, Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, se serait rendu avant le 17 décembre en Libye, et peut-être aurait-il pu éviter que le maréchal Khalifa Haftar dénonce les accords de Skhirat, par lesquels la communauté internationale entend sortir ce pays du chaos. Mais ces accords ayant été originellement adoptés pour deux ans, Haftar, qui n’a eu de cesse de les contester, n’a pas manqué, le 17, de «célébrer» cet anniversaire. Mes «forces armées ne suivront que les ordres du peuple libyen», a-t-il déclaré, en annonçant qu’il se moquerait des avis des autorités civiles libyennes, jusqu’à ce que celles-ci soient démocratiquement désignées par les électeurs.

Le ministre français des Affaires étrangères, finalement arrivé le 21 en Libye, a passé cette journée à tenter de raccommoder le processus de paix, tantôt encourageant, tantôt apaisant, entre les deux acteurs autour desquels la communauté internationale espère organiser...

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