Le Parlement hongrois a adopté, le 7 mars, la loi rétablissant la détention systématique des migrants qui pénètrent sur le territoire. Cette décision inquiète l’Union européenne, qui appelle au respect de ses «principes» humanitaires.
Budapest a prévu deux camps construits à Röszke et à Tompa, à la frontière serbe, où les migrants seront retenus le temps de l’examen de leur demande d’asile. Chacun est équipé de 324 conteneurs habitables et sécurisé par de hautes clôtures, des tours de guet et des patrouilles de policiers armés. Le Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) et d’autres ONG de défense des droits de l’homme ont vivement critiqué cette décision qui «déroge à la législation européenne et internationale». Une porte-parole de HCR confirme l’inquiétude des humanitaires sur place: «En Grèce, il y a eu des discussions avec les autorités pour améliorer la situation des migrants. Mais les camps en Hongrie...