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La Grèce et la Turquie s'unissent contre les passeurs

Les premiers ministres grec et turc ont trouvé un accord pour juguler les migrations clandestines. Les deux pays se sont entendus sur le principe du renvoi immédiat en Turquie de tout réfugié entré illégalement sur le territoire grec.

08 mars 2016, 21:33
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras (dr.) et son homologue turc Ahmet Davutoglu ont paraphé un accord visant à lutter contre les réseaux de passeurs.

"La Turquie et la Grèce apportent une réponse commune à ceux qui en Europe estiment que la Grèce et la Turquie devraient gérer seules cette crise", a dit le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue grec, Alexis Tsipras, à Izmir, sur la côte turque.

Les deux pays, a-t-il dit, se sont mis d'accord sur un cadre légal pour combattre les migrations illégales. "L'objectif est de décourager les migrations illégales et de repérer les Syriens dans nos camps, que l'UE acceptera via un canal (d'admission) légal", a ajouté Davutoglu.

 

Lutte contre les migrants illégaux

Un responsable grec a précisé que si Athènes et Ankara étaient déjà liés par un accord bilatéral de réadmission, l'arrangement signé mardi modifiait le mécanisme de sorte que les migrants arrivés dans des conditions illégales pourront être renvoyés immédiatement.

Tsipras a confirmé que les deux pays, en première ligne dans la crise, s'étaient accordés pour intensifier la lutte contre les réseaux de passeurs.

Le principe de réadmission qui figure dans la déclaration adoptée lundi soir à Bruxelles, a poursuivi le Premier ministre grec, envoie un message clair aux migrants: il n'existe "ni volonté politique, ni capacité" de les accueillir en Europe.

"C'est la réalité que nous devons leur faire passer sincèrement afin de stopper, de réduire ce flot insupportable pour nos pays", a dit M. Tsipras.

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