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La Grèce durcit sa politique

Frontière maritime, centre de rétention, renfort de patrouilles en mer Egée, le gouvernement conservateur grec multiplie les initiatives pour dissuader l’arrivée de migrants et appelle l’UE à la solidarité.

19 févr. 2020, 00:01
ARCHIV -- ZUM TAGESGESCHAEFT DER WINTERSESSION, AM  DIENSTAG, 11. DEZEMBER 2018, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES THEMENBILD ZUR VERFUEGUNG -- FOR USE AS DESIRED, YEAR END PHOTOS - FILE - A Syrian refuggee praises god as he arrive with others from Turkey on the shores of the Greek island of Lesbos, on a fishing boat, Sunday Sept. 27, 2015. More than 260,000 asylum-seekers have arrived in Greece so far this year, most reaching the country's eastern islands on flimsy rafts or boats from the nearby Turkish coast.(AP Photo/Petros Giannakouris, File) SCHWEIZ WINTERSESSION UNO MIGRATIONSPAKT

Face à l’urgence, tous les moyens sont bons. C’est un peu l’antienne du gouvernement grec, qui veut tout essayer pour régler le dossier migratoire au plus vite. Depuis quelques jours, les annonces s’enchaînent et provoquent, à chaque fois, de vives réactions.

A commencer par la mise en place d’un mur flottant, qui s’étendrait sur 2,7 kilomètres et mesurerait un mètre dix de haut, dont 50 centimètres au-dessus de la mer. «Un projet pilote, que nous allons tester près d’Athènes, pour valider si ce type de frontière maritime nous aiderait à limiter les flux migratoires», confie Giorgos Koumoutsakos, vice-ministre de la Protection civile, en charge de l’immigration.

Fermetures de centres

Dans le même ordre d’idées, ont été actés: le renfort de patrouilles de la marine en mer Egée, l’accélération de la procédure d’examen de demandes d’asile et la fermeture des centres d’accueil. Ces derniers, situés sur les îles de Lesbos,...

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