Les températures, dans le petit village d’Idomeni, dans le nord de la Grèce, fluctuent entre -9 et -10 degrés ces jours-ci. C’est assez pour tétaniser les près de 1700 réfugiés qui se sont retrouvés, mardi dernier, bloqués à la frontière gréco-macédonienne.
Officiellement, Skopje a fermé sa frontière de manière provisoire, après une demande de la Slovénie. Mais personne n’a été capable d’expliquer aux milliers de femmes, hommes, enfants et nourrissons qu’ils devaient patienter dans les bus affrétés près d’une station-service voisine, pour un temps indéterminé.
Après de multiples pressions des organisations non gouvernementales présentes sur place, le camp d’accueil a été de nouveau ouvert par les autorités. «Dans la soirée, des tentes chauffantes ont été mises à disposition, mais nous avons eu tous peur de voir des personnes mourir d’hypothermie», explique un policier en poste près du camp et souhaitant garder l’anonymat.
Le filtre se resserre
La frontière a rouvert...