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La grâce présidentielle de Kerviel serait examinée

La présidence français a indiqué samedi que si Jérôme Kerviel demandait une grâce présidentielle, sa demande serait examinée «selon la procédure habituelle». Elle répondait à l'appel lancé par l'ancien trader de la Société Générale au président François Hollande.

17 mai 2014, 20:26
Jérôme Kerviel, ici lors de son procès à Paris en 2012, a été condamné à 3 ans de prison. S'il met un pied en France il ira directement à l'ombre.

«Si M. Kerviel sollicite la grâce présidentielle, sa demande sera examinée selon la procédure habituelle, c'est-à-dire après une instruction et un avis de la Chancellerie», a dit l'Elysée. «Toute autre demande d'aménagement de sa peine doit être présentée à l'autorité judiciaire conformément à la loi», a encore ajouté la présidence.

M. Hollande, interrogé samedi pendant sa conférence de presse sur la sécurité au Nigeria sur l'appel que lui a lancé Jérôme Kerviel, a refusé de répondre, faute d'avoir «les éléments» et ne jugeant pas «l'occasion propice».

«Je ne vais pas vous répondre à cette question, n'ayant pas les éléments et (ce n'est) pas l'occasion propice», a déclaré le chef de l'Etat français.

L'ex-trader de la Société générale, Jérôme Kerviel, a annoncé samedi à la frontière italienne qu'il ne rentrerait pas en France tant que François Hollande n'aurait pas répondu à sa demande d'immunité en faveur de possibles témoins dans le dossier l'opposant à son ancienne banque.

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