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La globalisation est ébranlée

30 juil. 2016, 00:35
epa05446692 Democratic Presidential nominee Hillary Clinton (R) and Democratic Vice Presidential Nominee Tim Kaine (L) on stage after accepting the nomination as the Democratic presidential candidate at the conclusion of the Democratic National Convention held at the Wells Fargo Center in Philadelphia, Pennsylvania, USA, 28 July 2016.  EPA/SHAWN THEW USA DEMOCRATIC NATIONAL CONVENTION

Rachel Richterich

Deux candidats. L’une classique, que l’on connaît depuis trente ans. Hillary Clinton présente un programme détaillé, technique. Avec la quasi certitude que si elle est élue, elle l’appliquera. Ou moins qu’elle essaiera.

L’autre, Donald Trump. Imprévisible, antisystème, avec des propositions brutales, populistes, aux accents xénophobes, sans savoir s’il les tiendra. Quand bien même, il faudrait encore qu’elles passent la rampe du Congrès. Et pourtant, il conserve ses chances de devenir président des Etats-Unis, crédité de 39% d’intentions de vote contre 37% pour sa rivale démocrate, selon un sondage Reuters/Ipsos publié en début de semaine.

Un paradoxe qui traduit le profond mal-être d’une large frange de la classe moyenne. Et dont le responsable n’est autre que le système lui-même. «La pensée, véhiculée depuis les années 1980, selon laquelle le libre-échange et la globalisation sont nécessaires et forcément bons a volé en éclats», relève Laurence Nardon, responsable du programme Amérique...

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