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La France vole au secours d’Alstom

Le gouvernement de l’Hexagone vient d’annoncer un plan de sauvetage du site de production de locomotives de Belfort. Une décision très politique.

05 oct. 2016, 00:41
ZUM STELLENABBAU VON ALSTOM IN DER SCHWEIZ STELLEN WIR IHNEN AM MITTWOCH, 13. JANUAR 2016, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG -  Workers walk in the Alstom plant in Belfort, eastern France, Tuesday, June 24, 2014. Alstom's chief executive said the French heavy engineering firm's agreement to sell off most of its power generation business to U.S. rival General Electric Co. will save jobs and protect France's national interests. The $17 billion deal was agreed over the weekend after weeks of international negotiations that reached the highest levels of French politics. (AP Photo/Thibault Camus) SCHWEIZ ALSTOM STELLENABBAU

L’affaire est bouclée. Le secrétaire d’Etat français à l’Industrie, Christophe Sirugue, et la direction d’Alstom ont annoncé hier un plan à 70 millions d’euros (76 millions de francs) pour assurer la pérennité du site de production de locomotives de Belfort. Un soulagement pour les 480 salariés, dont 400 étaient menacés de licenciement. Une nécessité politique, aussi, pour François Hollande, alors que la décision de fermeture du site, annoncée début septembre par le groupe, avait suscité un tollé.

Le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes. L’Etat va commander en son nom propre quinze rames TGV, qui rouleront sur les lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan, en plus de six TGV pour la ligne Paris-Turin-Milan, déjà confirmés précédemment. Par ailleurs, la SNCF va commander vingt locomotives diesel pour le remorquage des trains en panne. Enfin, l’achat par l’Etat de trente autres trains Intercités, déjà annoncé en février, sera concrétisé...

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