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La France rappelle son ambassadeur en Italie après une série de "déclarations outrancières"

La France a décidé de rappeler son ambassadeur en Italie après une série de "déclarations outrancières" de la part de responsables italiens, dans le cadre de la crise des "Gilets jaunes".

07 févr. 2019, 14:49
La France a rappelé son ambassadeur en Italie pour "des consultations".

La France a rappelé son ambassadeur en Italie pour "des consultations". Une décision prise après une série de "déclarations outrancières" et "d'attaques" sans "précédent" de responsables italiens, a annoncé jeudi le ministère français des Affaires étrangères.

"La France a fait, depuis plusieurs mois, l'objet d'accusations répétées, d'attaques sans fondement, de déclarations outrancières que chacun connaît et peut avoir à l'esprit", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay. "Cela n'a pas de précédent, depuis la fin de la guerre. Les dernières ingérences constituent une provocation supplémentaire et inacceptable", a ajouté Agnès von der Mühll.

 

 

La rencontre mardi en France du vice-premier ministre italien Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), avec des "gilets jaunes", mobilisés depuis plus semaines contre le président Emmanuel Macron, a fait déborder le vase. M. Di Maio a annoncé sur les réseaux sociaux avoir rencontré des responsables des "gilets jaunes", en concluant: "Le vent du changement a franchi les Alpes. Je répète: le vent du changement a franchi les Alpes".

Cette rencontre a fait suite à une série de propos d'une rare violence de M. Di Maio comme du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, patron de l'extrême droite italienne, à l'encontre de l'exécutif français. M. Salvini, patron de la Ligue et homme fort du gouvernement italien, a ainsi dit espérer que le peuple français se libère bientôt d'un "très mauvais président", des propos totalement inédits entre responsables de pays fondateurs de l'UE.

 

 

Les deux hommes politiques italiens se sont aussitôt dit prêts à rencontrer le président Emmanuel Macron et le gouvernement français. "Nous ne voulons nous fâcher avec personne, les polémiques ne nous intéressent pas", a assuré M. Salvini.

Mais pour Paris, la coupe est pleine. "Nous ne cherchons pas l'escalade, nous ne rompons pas le dialogue mais nous disons clairement : 'on en a marre de ces provocations et de ces ingérences'", a déclaré une source officielle française à l'AFP

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