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La France ouvre des comptes Twitter et Facebook "Stop Djihadisme"

Ce jeudi, le gouvernement français a ouvert des comptes Facebook et Twitter intitulés "Stop djihadisme". L'objectif? Contrer la propagande des extrémistes islamistes sur internet.

31 déc. 2015, 14:40
Le compte Twitter a été lancé ce jeudi. Il comprend pour l'heure plusieurs déclarations du président François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls.

Le gouvernement français a ouvert jeudi des comptes Facebook et Twitter intitulés "Stop djihadisme". Il espère ainsi contrer la propagande des extrémistes islamistes sur internet.

"L'objectif de cette démarche gouvernementale consiste à occuper les canaux du web pour contrer la situation quasi monopolistique des émetteurs terroristes", explique le Service d'information du gouvernement (SIG) dans un communiqué.

Il s'agit aussi de "démonter les mécanismes d'embrigadement à l'origine de centaines de départs de jeunes (...) pour la Syrie ou l'Irak", ajoute-t-il. "La guerre des idées constitue un élément fondamental de notre combat contre Daech et Al Qaïda."

Une Marianne combattive

Les ministères concernés contribueront à la définition des messages qui seront diffusés par ce canal, précise-t-il. Les deux pages arborent une Marianne, symbole de la République française, martelant du poing le mot "djihadisme" sur fond noir et de drapeau tricolore.

Pour le moment, la page Facebook reprend notamment les discours prononcés par le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls après les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris.

"Nous avons un ennemi, Daech, que nous devons combattre et écraser, en Irak, en Syrie et demain sans doute en Libye", dit Manuel Valls sur Twitter, en rappelant que les premières victimes de l'Etat islamique (EI) sont les musulmans.

Mobiliser la société civile

A l'avenir, ces comptes relaieront quotidiennement des rappels à la loi, des informations sur l'évolution de la lutte contre le djihadisme sur le terrain militaire, le témoignage de victimes et de repentis, le décorticage de procédés de manipulation et des messages visant à enrayer les processus de recrutement de djihadistes.

L'enjeu est également de mobiliser la société civile, ajoute le SIG: "Le gouvernement veut, ainsi, contribuer à inciter les citoyens à investir la toile pour s'opposer aux messages de haine" colportés par les réseaux sociaux.

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