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La femme de chambre sort de son mutisme

26 juil. 2011, 07:44

La femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol à New York a rompu son silence hier dans la presse américaine. Elle a déclaré que l'ancien directeur du FMI l'a attaquée alors qu'elle entrait dans sa suite d'hôtel. Les avocats du Français ont vivement protesté, déclarant que la jeune femme cherchait à «enflammer l'opinion publique»

La Guinéenne de 32 ans, qui a passé deux mois recluse dans un hôtel avec sa fille de 15 ans, a livré sa version des faits au magazine «Newsweek» et à la chaîne de télévision ABC News. «Je veux qu'il aille en prison, qu'il sache qu'il y a des endroits où on ne peut pas utiliser son pouvoir, où on ne peut pas utiliser son argent.»

Elle a reconnu avoir commis «des erreurs», en assurant que sa version des faits n'avait jamais changé. Elle a raconté qu'en entrant dans la suite, un «homme fou», nu et à la chevelure grise est apparu. Alors qu'elle se confondait en excuses et voulait quitter la chambre, DSK lui aurait dit «Vous n'avez pas à être désolée», a-t- elle affirmé.

L'ex-patron du FMI aurait alors agrippé sa poitrine et claqué la porte de la suite. La femme de ménage livre ensuite au magazine un récit en termes crus de ce qui se serait passé.

Cette offensive médiatique a eu lieu une semaine avant l'audience du 1er août au cours de laquelle DSK, inculpé de sept chefs d'accusation dont agression sexuelle et tentative de viol, doit de nouveau comparaître devant un tribunal de New York.

La justice américaine a décidé de libérer DSK sur parole, faisant état de «récit erroné» de la femme de chambre. Mais elle n'a pas abandonné les poursuites pour crimes sexuels contre l'ex-chef du FMI. L'ancien favori de l'élection présidentielle française plaide non coupable.

«PPDA» auditionné

Par ailleurs, les enquêteurs français ont poursuivi hier l'audition des témoins dans l'affaire Tristane Banon, qui a accusé également Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol (les faits remonteraient à 2003). Patrick Poivre d'Arvor a ainsi été entendu, a-t-on appris de source judiciaire. Le journaliste vedette a été désigné par Tristane Banon comme l'un de ses confidents.

Depuis le dépôt d'une plainte par la romancière contre DSK, les policiers convoquent toutes les personnes désignées par elle-même ou sa mère, Anne Mansouret, comme ayant été informées des faits à l'époque. ats-afp


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