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La «difficile» mission de Ban Ki-moon

04 juil. 2009, 04:15

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a réclamé hier à la junte militaire la libération des prisonniers politiques, ainsi qu'une entrevue avec Aung San Suu Kyi, dont le procès a été ajourné au 10 juillet. Une deuxième rencontre, initialement non prévue, est agendée aujourd'hui avec le chef d'Etat.

Après une première rencontre hier avec le généralissime Than Shwe, Ban Ki-moon va à nouveau rencontrer le chef d'Etat aujourd'hui. Selon la porte-parole de l'ONU Marie Okabe, cette rencontre ne figurait pas au programme de la visite officielle. Arrivé hier matin à Rangoun pour une mission qu'il a lui-même qualifiée de «très difficile», Ban Ki-moon s'est entretenu avec le numéro un birman et a réclamé une visite avec la dissidente. «Je lui ai dit que je voulais la voir (Aung San Suu Kyi) en personne. Il m'a dit qu'elle faisait l'objet d'un procès mais je lui ai dit que telle était ma requête, que c'était important et que j'attendais la réponse», a déclaré Ban Ki-moon.

Figure de proue l'opposition, Aung San Suu Kyi, 64 ans, a été privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années et est incarcérée depuis la mi-mai dans la prison d'Insein. Elle est accusée d'avoir violé des règles de son assignation à résidence en recevant un Américain. La lauréate du Prix Nobel de la paix encourt cinq ans de prison. Elle risque ainsi d'être écartée du paysage politique alors que des élections seront organisées l'année prochaine par le régime militaire. Son procès devait reprendre hier avec l'audition d'un témoin de la défense. Mais il a été ajourné jusqu'au 10 juillet, selon un porte-parole de la LND, le parti d'Aung San Suu Kyi. /ats-afp

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