L’argent est décidément le nerf de la guerre. Les Vingt-Huit ont décidé hier de débloquer trois milliards d’euros, au moins, afin d’aider la Turquie à améliorer le sort des quelque 2,3 millions de Syriens qui sont réfugiés sur son territoire. En contrepartie, Ankara va s’efforcer d’endiguer les flux migratoires vers l’UE.
Même si certaines zones d’ombre subsistent encore sur la provenance exacte de fonds européens (qui serviront, entre autres, à faciliter l’intégration des Syriens sur le marché du travail turc) et leurs bénéficiaires (Etat turc, ONG?), cette mesure est au cœur d’un vaste plan d’action, destiné à redynamiser les relations entre l’Union européenne et la Turquie.
Il a été approuvé par le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, et les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit, lors d’un sommet qui s’est déroulé dans une atmosphère tendue.
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