D’abord, les nouveaux facteurs: une route migratoire fermée dans les Balkans, un accord qui permet à l’Union européenne de renvoyer en Turquie les migrants ayant réussi à débarquer en Grèce, et un retour aux températures plus clémentes favorables à prendre tous les risques en mer... Et cette question: la Suisse pourra-t-elle se préserver, grâce à l’accord, ou se retrouvera-t-elle sur des routes alternatives migratoires?
«Différentes voies restent possibles, dont l’Italie», concède Céline Kohlprath, porte-parole du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). «Mais de nombreuses questions restent ouvertes, comme celle de savoir si nous laissons passer les migrants vers les pays du Nord ou non. Ces discussions sont en cours dans le cadre d’un plan prévisionnel, en concertation avec la Confédération, les cantons et les communes.»
Même situation qu’en 2015 pour la Confédération
Les dispositions de ce plan, qui tiendra compte des différents scénarios, seront dévoilées à la presse le 14...