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La Colombie et l'armée de libération nationale veulent faire la paix

La Colombie veut entamer des négociations de paix avec l'armée de libération nationale. Quelques semaines après que le peuple colombin a refusé de ratifier l'accord de paix signé par le gouvernement avec les FARC, un autre ennemi historique du régime.

11 oct. 2016, 07:42
En 2006 déjà, les deux camps affirmaient leur aspiration à la paix.

Le gouvernement de Colombie et la guérilla de l'ELN ont annoncé lundi qu'ils débuteraient le 27 octobre des négociations de paix officielles. Les pourparlers seront délocalisés dans la capitale de l'Equateur, Quito. "Les délégations du gouvernement et l'ELN (Armée de libération nationale, ndlr) avons décidé d'installer le 27 octobre à Quito la table publique des conversations", selon un communiqué lu par les deux parties au siège du ministère vénézuélien des Affaires étrangères, à Caracas.

A Bogota, le président colombien Juan Manuel Santos, qui a reçu vendredi le prix Nobel de la paix pour ses efforts en vue de la fin du conflit armé, a aussitôt réagi. "Nous sommes une nation spéciale, qui continue de croître en dépit des adversités", a-t-il déclaré lors d'une allocution depuis le palais présidentiel Casa de Narino. "La paix ne nous glissera pas entre les doigts. Au contraire, elle sera plus forte et maintenant que nous allons de l'avant avec l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste), elle sera complète."

 

 

A partir du 27 octobre, les deux camps s'engagent à tout faire "pour créer un environnement favorable à la paix". Huit jours après le camouflet de l'échec surprise du référendum sur l'accord de paix négocié avec la principale guérilla du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), la nouvelle est encourageante.

Otage libéré

Dès lundi matin, l'ELN, seconde guérilla du pays, avait donné des motifs d'espoir avec l'annonce de sources officielles qu'une "annonce importante" allait venir dans les prochaines heures. L'optimisme avait gagné du terrain au fil de la journée, avec la libération d'un otage civil, remis au CICR (Comité international de la Croix-Rouge) dans le département d'Arauca, à la frontière du Venezuela, selon l'organisme humanitaire.

Selon l'église catholique, il s'agit de Nelson Alarcon, enlevé il y a trois mois. C'est le troisième otage, sur les quatre qu'elle détenait d'après des estimations officielles, que l'ELN relâche en deux semaines.

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