La Grande Muraille doit résister aux séismes, aux pluies, aux vents... mais aussi à l’homme. La structure, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987, est en proie à des dégradations causées par des vols de pierres, servant à la construction d’autres bâtiments ou destinées à la revente aux touristes.
L’Administration nationale du patrimoine culturel (ANPC) de Chine s’engage dans une campagne de lutte contre ce nouveau fléau, qui menace la plus importante structure architecturale jamais construite par l’homme.
Seul 10% du tronçon de l’ère Ming est en bon état
Ces mesures instaurent des inspections régulières et aléatoires aux abords de la muraille, à travers quinze provinces, régions autonomes et municipalités. L’ANPC ouvre également une ligne téléphonique d’urgence destinée à dénoncer des actes de dégradations, selon l’agence chinoise Xinhua.
Longue de plus de 21 000 kilomètres, selon des estimations comptant ses parties actuellement détruites, la Grande Muraille de Chine s’est...