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La campagne des législatives lancée

Le président Pedro Sanchez a annoncé des élections le 28 avril et a aussitôt revêtu ses habits de chef du Parti socialiste.

16 févr. 2019, 00:01
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«Taxez-moi de classique, mais sans budget, on ne peut pas gouverner.» Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a ainsi justifié la convocation d’élections générales anticipées, qui se tiendront le 28 avril prochain. Après s’être livré à un bilan laudatif de ses neuf mois d’action au Palais de la Moncloa, Sanchez a réparti les responsabilités. Aux indépendantistes, qui avaient permis son accès au pouvoir en votant la motion de censure contre Mariano Rajoy, Sanchez a attribué son échec à faire adopter, mardi dernier, sa loi de finances. L’opposition de droite (Parti populaire, PP) et du centre (Ciudadanos, C’s) est, quant à elle, accusée d’«obstruction parlementaire». L’allocution du président du gouvernement ressemblait aussi au premier discours de campagne du secrétaire général du Parti socialiste (PSOE) et candidat à sa propre succession.

En plus de revendiquer les 13 lois et 25 décrets adoptés pendant son mandat, Sanchez a assuré que certaines...

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