Les ministres des Finances des Vingt-Huit ont réservé, hier, un accueil très mitigé à une nouvelle proposition franco-allemande visant à imposer aux géants du net une taxe sur le chiffre d’affaires engendré par la publicité qu’ils réalisent dans l’UE. Les idées de Paris et Berlin, pourtant, réduisent déjà à peau de chagrin celles qu’a développées la Commission européenne.
Dans la nuit de lundi à hier, l’Allemagne et la France se sont entendues pour proposer à leurs partenaires de l’UE l’instauration, à partir de 2021, d’un impôt de 3% au minimum sur le chiffre d’affaires que réalisent les géants (américains) du net sur la vente de publicité en ligne dans l’Union. A titre individuel, les Etats de l’UE pourraient toutefois en faire plus.
Cette mesure pénaliserait avant tout Google et Facebook, alors que la Commission européenne avait suggéré de viser également Airbnb, Amazon, Apple ou encore Spotify, en mars 2018,...