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L'Union européenne remet la libre circulation au centre des discussions

Même si l'Union européenne a accepté ce mardi de réintégrer partiellement la Suisse dans le programme d'échange d'étudiants Erasmus et dans les projets de recherche "Horizon 2020", son principal négociateur, David O'Sullivan rappelle qu'aucun accord définitif ne pourra être conclu sans libre circulation.

06 mai 2014, 17:53
Principal négociateur dans les discussions avec la Suisse, David O'Sullivan insiste: l'Union ne lâchera rien sur la libre circulation.

"Nous pouvons maintenant nous consacrer aux difficultés institutionnelles entre la Suisse et l'UE", a déclaré mardi le principal négociateur de l'Union européenne, David O'Sullivan. Mais Bruxelles refuse de transiger sur le principe de la libre-circulation.

M. O'Sullivan a salué l'approbation par les ministres européens des finances du mandat de négociation entre la Suisse et l'Union européenne pour régler leurs relations bilatérales. Le diplomate européen a eu un contact téléphonique avec le secrétaire d'Etat Yves Rossier. L'UE n'a aucun intérêt à faire traîner les négociations, a-t-il ajouté devant des journalistes suisses à Bruxelles.

La Commission européenne s'est déclarée prête à négocier sur les projets actuellement gelés et à arriver à un accord au niveau technique. Mais il s'est voulu clair: "Sans une solution au problème de la libre-circulation des personnes, aucun accord ne sera signé".

Sur les dossiers qui pourraient être débloqués figurent la santé, l'électricité, le couplage des systèmes d'échanges de quotas d'émissions de CO2, le règlement REACH sur les substances chimiques, les programme Media et culture, ainsi que la participation de la Suisse à diverses agences de l'UE.

Comme les négociations sur l'accord sur la recherche "Horizon 2020" sont quasiment terminées, il n'y aura plus de discussions sur ce sujet, ont précisé des sources diplomatiques. Une association complète ne sera toutefois possible que lorsque le problème de la libre-circulation aura été réglé.

L'UE s'est dite prête à tendre la main à une solution intermédiaire, mais elle attend une proposition de Berne.

M. O'Sullivan n'a par ailleurs pas évoqué le programme d'échange d'étudiants "Erasmus+". Des sources européennes ont renvoyé à la décision du Conseil fédéral de soutenir les personnes et les projets directement par la Suisse.

Selon le gouvernement, le financement sera assuré par les fonds qui étaient prévus pour la contribution aux programmes européens - soit 22,7 millions de francs pour 2014.

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