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Brexit: il n'y a pas qu'en Grande-Bretagne que la cote de popularité de l'UE est en chute libre

L'Union européenne séduit de moins en moins les citoyens de ses pays membres. La grogne est perceptible aussi bien sur l'île britannique, qui plébiscitera peut-être le Brexit dans quelques semaines, que sur le continent européen. Car comme le montre une étude publiée mercredi, Grecs et Français se montrent peu enthousiastes à l'égard de l'UE. Au contraire des nouveaux venus comme la Pologne et la Hongrie.

08 juin 2016, 07:37
L'Union européenne malaimée par beaucoup de citoyens de ses pays-membres.

Que les Britanniques votent pour le maintien ou non de leur pays dans l'Union européenne, les électeurs des autres pays du continent doutent de plus en plus de l'UE. Telles sont les conclusions d'une étude du Pew Research Center publiée mardi. Selon ce sondage, le référendum du 23 juin au Royaume-Uni s'annonce serré: 48% des électeurs britanniques ont une opinion défavorable de l'Europe, 44% y sont favorables. Mais l'opposition à l'UE a aussi grandi dans d'autres pays a priori plus favorables. Le soutien à l'UE en France a ainsi chuté de 17 points de pourcentage en un an, à 38%.

Parmi les dix pays sondés par Pew, seule la Grèce, forcée par l'UE et ses créanciers internationaux à adopter des réformes d'austérité, apparaît plus fâchée par Bruxelles que la France. L'UE est encore soutenue par ses nouveaux pays membres, comme la Pologne (72%) ou la Hongrie (61%), mais pas par les anciens, comme la Grèce justement (27%).

Inquiétude générale

Même au sein des pays fondateurs les plus riches de l'UE, la bienveillance vis-à-vis de l'Union atteint tout juste 50%. Et la tendance est à la baisse, le soutien des Allemands (50%) chutant ainsi de 8 points entre 2015 et 2016. Les jeunes électeurs et les militants de gauche sont en général plus favorables à l'UE que les plus âgés ou la droite populiste. Mais ils expriment tous leur inquiétude sur la manière dont l'UE traite la crise des réfugiés. Et de larges majorités expriment leur frustration.

La désapprobation est grande aussi, bien que pas générale, quant à la manière dont l'UE a géré l'impact économique de la crise de la zone euro, notamment en Méditerranée. Dans les pays du sud qui croulent sous la dette, 65% des Espagnols, 66% des Français, 68% des Italiens et 92% des Grecs désapprouvent la gestion par l'EU des questions économiques.

 

 

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