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L'un des principaux chefs de l'organisation séparatiste basque ETA arrêté en France

Mikel Irastorza, l'un des principaux chefs de l'organisation basque ETA a été arrêté samedi en France. L'homme de 41 ans était en fuite depuis 2008 et avait pris la tête du mouvement il y a un an.

05 nov. 2016, 14:13
L'ETA, fondée en 1959, est tenue pour responsable de la mort de plus de 800 personnes en plus de 40 années de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque et de la Navarre.

Un des principaux chefs de l'organisation séparatiste basque ETA encore en fuite a été arrêté samedi dans le sud-ouest de la France, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur. Mikel Irastorza a été interpellé dans une habitation d'Ascain (Pyréennées-Atlantique).

Cet homme de 41 ans était en fuite depuis 2008, a précisé le ministère, qui se félicite dans un communiqué de ce "nouveau coup majeur" porté aux structures du mouvement séparatiste basque. D'après des médias français et espagnols, il a été transféré à Bayonne.

Mikel Irastorza a pris la tête de l'ETA il y a un an, à la suite de l'arrestation d'Iratxe Sorzabal Diaz et de David Pla-Martin à Saint-Etienne-de-Baïgorry, déjà dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Le couple était considéré comme occupant les plus hautes fonctions à la tête du mouvement séparatiste.

Logeurs arrêtés

L'opération - qui vise "la structure dirigeante de l'ETA" - a été menée par des agents de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en collaboration avec la Garde civile espagnole.

Un Espagnol et une Française ont également été interpellés lors de l'opération, ajoute Madrid, indiquant que le couple a hébergé l'Etarra en fuite.

Armes pas déposées

L'ETA, fondée en 1959, est tenue pour responsable de la mort de plus de 800 personnes en plus de 40 années de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque et de la Navarre. Elle a renoncé à la violence il y a cinq ans mais refuse de rendre les armes et de se dissoudre, comme l'exigent Madrid et Paris.

Le 12 octobre, la France et l'Espagne avaient annoncé le démantèlement d'une cache d'armes de l'ETA à Carlepont, à 120 km au nord de Paris. Dans un communiqué du 18 octobre, l'ETA avait ensuite accusé l'Espagne et la France de ne pas vouloir "rechercher des solutions raisonnables" pour la paix au Pays basque.

Sa capacité opérationnelle est très réduite, après des années d'actions policières et la perte de soutiens dans la société basque. La grande majorité de ses membres sont en prison et seule une vingtaine seraient encore dans la clandestinité, selon des forces antiterroristes espagnoles et françaises.

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