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L'opposition maintient la pression

26 janv. 2011, 17:16

Un émissaire américain de haut rang a souligné hier l'importance d'élections pour stabiliser la situation en Tunisie. Dans le même temps, une foule de manifestants a exigé la démission du gouvernement et a dispersé une manifestation favorable à ce cabinet de transition.

Le secrétaire d'état adjoint pour le Proche Orient, Jeffrey Feltman, a souligné que «la crédibilité» d'un gouvernement dépendait de la tenue d'élections, prévues pour le moment dans un délai de six mois. Le responsable américain est le premier envoyé occidental à se rendre en Tunisie depuis la chute, le 14 janvier, du président Zine El Abidine Ben Ali, considéré jusqu'à la fin comme un partenaire sûr à Washington et dans les capitales européennes. A Tunis, dès l'aube, un millier de manifestants ont à nouveau exigé devant le siège du premier ministre Mohamed Ghannouchi, la démission du gouvernement de transition dominé par des membres du régime déchu de l'ex-président Ben Ali.

Leurs rangs ont grossi, avec l'arrivée de nouveaux groupes, pour atteindre 4000 personnes en début d'après-midi selon un militaire, légèrement plus que la veille. Bravant le couvre-feu toujours en vigueur, la grande majorité des manifestants a campé dans le froid pour la deuxième nuit consécutive sous les fenêtres des bureaux du premier ministre. «Ils doivent partir, nous resterons jusqu'à ce qu'ils partent», a déclaré Mehrezia Mehrez, une femme, venue de Kasserine avec son mari et ses deux petites filles. «La bataille se jouera à Tunis. C'est pour cela que nous sommes venus. Il faut faire tomber le gouvernement. Ils sont comme un cancer, il faut tout nettoyer», lançait Lotsi Abbes, un pharmacien du sud du pays, ajoutant: «On ne se satisfera pas d'un remaniement». /ats-afp

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