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L'ONU s'inquiète pour la stabilité du Liban

Après l'attentat survenu vendredi à Beyrouth qui a coûté la vie à six personnes, dont l'ancien ministre Mohammad Chatah, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et le Conseil de sécurité font part de leur inquiétude quant à la stabilité du Liban.

27 déc. 2013, 21:17
L'explosion d'une voiture piégée faisant 6 morts dont un ex-ministre libanais provoque l'inquiétude de l'ONU.

Ce proche conseiller de l'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri et l'un des chefs de la coalition hostile au régime syrien de Bachar al-Assad a été tué, ainsi que cinq autres personnes, dans cette attaque à la voiture piégée en plein centre de la capitale libanaise.

M. Ban a condamné cette attaque "dans les termes les plus forts". "Le secrétaire général est profondément inquiet des actes récurrents de terrorisme au Liban, qui posent une véritable menace à la stabilité du pays et à la cohésion nationale", a souligné le porte-parole de M. Ban, Martin Nesirky.

M. Ban salue les efforts des autorités libanaises et des forces de l'ordre pour "protéger le pays de l'impact de la crise dans la Syrie voisine", et appelle toutes les parties à la retenue, a-t-il ajouté.

Le patron de l'ONU "réitère la détermination de la communauté internationale à défendre la sécurité et la stabilité du Liban", alors que le conflit persistant en Syrie continue de menacer de plus en plus les pays voisins.

Voix de la tolérance

M. Ban a par ailleurs rendu hommage à M. Chatah, "une voix prônant inlassablement la tolérance, la diversité et la modération" et dont la mort "constitue une terrible perte pour le Liban".

Les quinze pays membres du Conseil de sécurité se sont entendus sur une déclaration qui "condamne sans équivoque toute tentative de déstabilisation du Liban par le biais d'assassinats politiques" et "exige l'arrêt immédiat de la violence et de l'intimidation contre des responsables politiques".

La coalition libanaise hostile au régime syrien a mis en cause le pouvoir à Damas et son allié, le Hezbollah chiite, dans l'attentat de vendredi.

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