L’émissaire de l’ONU pour la Libye s’en est pris, hier, aux «cyniques» qui tentent de saper les discussions entre les belligérants libyens. Il a réclamé, par ailleurs, un plus grand soutien international. L’appel lancé par Ghassam Salamé depuis Genève intervient alors que le seul aéroport fonctionnel de la capitale libyenne a été visé jeudi et hier par des roquettes. «C’est presque une rupture de cette trêve», a déclaré Salamé, en conférence de presse, ajoutant que «de nombreuses zones» de Tripoli ont également été touchées.
Depuis 2015, deux autorités rivales se disputent le pouvoir en Libye: le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar dans l’Est.
Suspension du dialogue
Une trêve est observée, bien que régulièrement violée, depuis le 12 janvier aux portes de la capitale libyenne, entre les pro-GNA et les pro-Haftar qui ont lancé, en avril...