Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, en visite hier à Pékin, espère que sa tournée diplomatique «permettra de construire un cadre futur clair pour l’accord» nucléaire. Mais en Iran, des conservateurs critiquent sa démarche, alors que le président iranien Hassan Rohani a réaffirmé, hier, que son pays resterait dans le cadre de l’accord si ses intérêts peuvent être protégés.
«La raison cruciale de cette visite est d’entamer le dialogue avec les nations qui restent dans l’accord», a indiqué Javad Zarif à l’issue d’une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi, selon la traduction de ses propos en mandarin.
Moscou et Bruxelles
La Chine fait partie des six puissances (outre Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) qui ont conclu en 2015 avec l’Iran l’accord prévoyant une levée des sanctions visant Téhéran, en contrepartie de son engagement de ne pas se doter de l’arme nucléaire. Après Pékin, le ministre...